Et si le management s'inspirait du yoga ? Un ouvrage inspirant qui propose un regard unique sur le "travailler ensemble" Alors que le climat en entreprise se dégrade (52 % des salariés présentent un niveau élevé d'anxiété selon l'étude 2017 du Cabinet Stimulus), le yoga rassemble environ 2,5 millions de pratiquants en France et 300 millions dans le monde. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le management et le yoga ont plus de points communs qu'on ne le croit.Après avoir travaillé sur la reconstruction lors d'un licenciement, l'auteur de ce livre propose une méthode originale qui fait le lien entre ces deux disciplines. A partir de cas pratiques, interviews, tests et conseils, vous découvrirez les 5 pilliers du manager yogi : Affûter son éthique : l'honnêteté (Satya) l'éthique de soi, l'ancrage, être bien dans son environnement, la déontologie personnelle, le cadre, la définition et la connaissance de son cadre d'exercice professionnel et personnel. Réveiller la non-violence (Ahimsa) : l'écoute des autres et de soi, prendre conscience de ce qu'on projette, le non-jugement, l'accueil, l'écoute, l'acceptation de nos fragilités et de celle des autres, l'évitement de l'auto-sabotage, la reformulation. Changer les prismes. Travailler sa posture (Asana) de manager, ce qu'on fait avec ce qu'on nous donne (faire la différence), la légitimité, l'incarnation (on parle souvent d'incarner une fonction, ça veut dire quoi), Svadhyaya / l'étude de soi. Aiguiser le souffle (Pranayama) : un pas vers l'équilibre, intériorisation-concentration (au sens de pas parasitage), concentration (dharana) C'est l'augmentation de notre capacité à recevoir de l'énergie, rendre l'organisme prêt en yoga, et l'ouverture à l'intuition et à l'incertitude en management, la capacité à faire le tri entre l'urgent et l'accessoire, la mise en priorité. C'est aussi le souffle créatif, notre capacité à " dégager " ce qui englue. Chercher sa cohérence (Samâdhi) : légitimité, identité, partage. Samâdhi, terme du yoga hindou et du bouddhisme, parle à la fois d'établissement, de maintien et de "reposition" de la conscience, de l'attention. On n'achève jamais la prise de posture managériale, mais on y exerce heureux si on s'y établit. Ce n'est pas l'agilité au sens stricte (un peu tarte à la crème comme la bienveillance), mais l'unité, la simplicité qui permet de faire avec les autres et pour eux. C'est aussi l'idée de suivre un chemin, non pas celle de chercher une perfection.